A l'occasion de la 32è Bourse de Cartes Postales et
du 26ème Salon toutes collections,
de 9 à 18h dans les Celliers de Castelnau à Reims,
venez découvrir l'Exposition sur
les Cafés Rémois et de la Marne
(entrée 3 €)
Les Cafés Rémois
Au moment où éclate la 1ère guerre mondiale, il y a exactement 99 ans, Reims avoisine les 120 000 habitants. C’est la 12e ville de France.
Le café-buvette est alors l’un des établissements les plus représentés par la carte postale. La place Drouet d’Erlon est déjà le site le plus animé, mais il n’est pas le seul.
Les images de l’époque nous permettent de découvrir les cafés du centre-ville mais également ceux des quartiers plus périphériques qui peuvent accueillir les citadins en fin de semaine ou les jours de fête.
On y boit et on y danse, c’est l’un des lieux de loisir où se réunissent les associations réglementées depuis la loi de 1901. La guerre survient, les cafés ferment, sont détruits par les bombardements.
Les cartes postales nous en montrent plusieurs en ruines.
Le conflit terminé, la population revient au fur et à mesure.
Des cafés s’installent dans des baraques provisoires au milieu des quartiers dévastés.
Petit à petit, la ville se reconstruit, la place Drouet d’Erlon retrouve son animation primitive.
Il n’en est pas de même sur la place Royale qui mettra plus de vingt ans à recomposer sa silhouette du début du siècle mais où ce genre d’établissement ne reviendra plus accentuant son caractère administratif.
Si des commerces s’y retrouvent, les cafés n’y verront plus le jour.
Ils seront même interdits pour des raisons d’hygiène et de salubrité publique dans les nouveaux quartiers des années 1920, les cités-jardins, nombreuses à Reims.
Les Cafés de la Marne
Avant la guerre de 14, il existe 694 communes dans le département de la Marne.
La plus petite d’entre elles possède généralement au minimum une église et un café.
La carte postale, dont c’est la grande époque, nous offre généralement l’une et l’autre.
Le café peut se trouver au milieu du village, lié à un hôtel ou un restaurant.
Il peut tout autant faire partie d’une épicerie du village, enseigne de l’une des principales chaînes locales de Magasins à Succursales Multiples ou à un débitant de boissons.
On peut également le trouver en périphérie, à côté de la gare en attendant le train ou le CBR et s’il est situé hors agglomération, cela peut permettre d’y trouver l’alcool moins cher, dispensé de la taxe de l’octroi. Il peut aussi être lié à un bal.
Si les techniques d’alors ne nous permettent pas encore, pour une question de luminosité, de nous présenter l’intérieur, les gros plans de l’extérieur nous font découvrir des scènes souvent animées de consommateurs.
Nous trouvons là souvent les plus belles animations d’il y a cent ans, nous faisant découvrir des villages dont plusieurs disparaitront en totalité entre 1914 et 1918.
Quelques cartes nous décrivent les villages détruits. Nous voyons ensuite la vie qui reprend dans des baraquements provisoires puis qui se reconstruit enfin avec une ambition plus ou moins grande. Les cartes modernes sont plus rares mais pas inexistantes.
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